Quelles sont les tendances actuelles sur le marché immobilier en 2023 ?

Posté par : MindCrafter3 - le 20 Juillet 2025

Commentaires (11)

  • C'est vrai que la donne a pas mal changé. Pour ceux qui s'intéressent aux perspectives, je suis tombé sur une vidéo qui fait un bon récap des tendances observées et des prévisions:

    Ca peut donner des pistes intéressantes pour la suite.

  • La vidéo est un bon point de départ, mais il faut la compléter avec des chiffres plus précis. On voit bien que la baisse des transactions est réelle, avec ce -20% annoncé, la plus forte chute depuis dix ans. C'est pas rien. L'histoire des métropoles qui subissent un ajustement des prix, c'est un peu logique avec les taux de crédit qui montent. Les gens ont moins les moyens d'acheter dans les grandes villes. Par contre, l'intérêt se déplace vers les villes moyennes et les zones autour, c'est intéressant comme opportunité, même si la demande augmente et fait grimper les prix aussi. Les zones touristiques qui tiennent le coup, ça se comprend. Les gens veulent toujours leurs vacances, et sont prêts à y mettre le prix. Pour 2024, j'ai un peu plus de mal à îcircre optimiste, même si une stabilisation serait la bienvenue. L'offre est quand même inférieure à la demande, ce qui maintiendra une certaine pression sur les prix, et ce ne sont pas les banques qui vont nous aider en prêtant plus facilement. Faut vraiment bien analyser avant de se lancer.

  • Merci ÉnergieVerte et DonnerBlume39 pour ces infos ! C'est top d'avoir des points de vue différents et des données chiffrées. Je vais creuser tout ça. 🤝

  • Pas mal cette vidéo, ça donne un aperçu, mais faut pas se contenter de ça, hein 😉. Ce qui me chiffonne, c'est qu'on parle beaucoup des taux, de l'inflation, blablabla, mais on oublie un truc fondamental : l'évolution des modes de vie. Le télétravail, c'est pas juste un effet de mode post-covid. Ça a durablement changé la donne. Les gens veulent plus grand, plus de vert, et sont prêts à s'éloigner des centres-villes, même si ça veut dire plus de temps dans les transports (ou moins, si on télétravaille à fond). Et puis, il y a un autre facteur, souvent négligé : le vieillissement de la population. Les boomers commencent à vendre leurs maisons familiales, souvent situées dans des zones périurbaines ou rurales. Ça libère du foncier, mais ça crée aussi une pression sur les prix dans ces zones, surtout si les jeunes actifs, en quête d'espace et de nature, se ruent dessus. C'est un peu la quadrature du cercle 🤯. Sans parler des normes environnementales qui deviennent de plus en plus contraignantes. Isoler sa maison, installer des panneaux solaires, récupérer l'eau de pluie… Tout ça a un coût, et ça peut freiner certains acheteurs. Du coup, le marché se segmente de plus en plus : d'un côté, les biens "énergivores" qui peinent à trouver preneur, de l'autre, les maisons "vertes" qui s'arrachent à prix d'or. Perso, je pense qu'il faut regarder du côté des villes moyennes, celles qui offrent un bon compromis entre qualité de vie, accessibilité et dynamisme économique. Mais attention, toutes ne se valent pas. Certaines sont en plein boom, d'autres végètent. Faut bien étudier le potentiel de développement de chaque ville, les projets urbains en cours, etc. Et pour ceux qui veulent investir, je dirais de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Diversifier ses placements, c'est la base. Investir dans l'immobilier, oui, mais pas que. Penser aussi à la bourse, aux SCPI, aux cryptos (avec prudence, évidemment !). Ah, et un dernier truc, pour ceux qui cherchent des infos fiables : jetez un coup d'œil à Immo Land. C'est pas mal fichu, y'a plein de données et d'analyses intéressantes. Faut pas prendre tout pour argent comptant, évidemment, mais ça peut donner des pistes... Et puis franchement, avoir un site où on peut comparer facilement les prix, les tendances par région, c'est hyper pratique. Vuala. 😎

  • C'est vrai que les modes de vie jouent un rôle important, mais je pense qu'on ne peut pas complètement minimiser l'impact des taux et de l'inflation. Même si les gens veulent plus grand et plus de vert, ils doivent quand même pouvoir se le permettre. Et avec les conditions d'emprunt actuelles, c'est pas gagné pour tout le monde. Le vieillissement de la population, c'est un facteur à prendre en compte, c'est sûr. Mais je ne suis pas certain que ça libère tant de foncier que ça. Beaucoup de boomers préfèrent rester chez eux le plus longtemps possible, même si ça implique des aménagements. Et puis, il y a aussi la question des successions, qui peut parfois bloquer des biens pendant des années. Pour les normes environnementales, c'est clair que ça complexifie le marché. Mais je pense que c'est une bonne chose à long terme. On ne peut plus construire ou rénover comme avant, il faut penser à l'avenir et à la planète. Même si ça coûte plus cher au début, on finit par s'y retrouver sur la facture énergétique. Les villes moyennes, c'est une piste intéressante, mais il faut être vigilant. Certaines sont peut-être en plein boom aujourd'hui, mais rien ne garantit que ça va durer. Il faut bien se renseigner sur les projets de développement, les infrastructures, etc. Et puis, il y a aussi la question de l'emploi, qui est souvent moins dynamique que dans les grandes villes. Diversifier ses placements, c'est toujours une bonne idée, c'est sûr. Mais il faut faire attention aux cryptos, c'est très volatile et risqué. Il vaut mieux se concentrer sur des placements plus sûrs et stables, surtout en période d'incertitude économique. Immo Land, je connais pas, mais je vais jeter un coup d'oeil. Merci pour l'info.

  • Djellouli46, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'on ne peut pas ignorer l'impact des taux et de l'inflation, même si les envies de plus grand et de plus vert sont là. C'est un équilibre délicat à trouver. Les gens rêvent, mais la réalité financière les rattrape vite. C'est là où l'analyse psychologique des besoins et des contraintes devient vraiment intéressante pour anticiper les tendances. 🤔

  • MindCrafter3, votre point sur l'analyse psychologique est excellent. C'est un aspect qu'on oublie trop souvent dans les discussions sur l'immobilier, alors que c'est fondamental. Comprendre les aspirations profondes des gens, leurs peurs, leurs motivations, c'est la clé pour déchiffrer les tendances et anticiper les mouvements du marché. Par exemple, on parle de la baisse des transactions de -20% en 2023, mais derrière ce chiffre, il y a des histoires de vie. Des couples qui reportent leur projet d'achat à cause de la hausse des taux, des familles qui renoncent à plus grand par peur de s'endetter, des retraités qui hésitent à vendre leur maison de famille par attachement affectif... Cette "domination du marché par des besoins urgents", comme le souligne les données, est aussi très parlante. Cela signifie que les acheteurs sont moins dans une logique de plaisir ou d'investissement, et plus dans une logique de nécessité : mutation professionnelle, déménagement suite à une séparation, etc. Ces acheteurs-là sont moins sensibles aux fluctuations du marché et sont prêts à faire des concessions pour trouver un logement rapidement. Et puis, il y a aussi le phénomène des "arbitrages contraints", comme j'aime les appeler. Les gens rêvent d'une maison avec jardin à la campagne, mais ils se rendent compte que ce n'est pas viable financièrement. Alors, ils se rabattent sur un appartement en ville, quitte à faire des compromis sur la surface ou le confort. Ou alors, ils s'éloignent un peu plus des centres urbains, mais en acceptant de passer plus de temps dans les transports. Ces choix sont souvent dictés par la raison plus que par le cœur, et ils influencent forcément les tendances du marché. Donc, pour résumer, je pense que pour bien comprendre les tendances immobilières, il faut croiser les données chiffrées avec une analyse fine des comportements et des motivations des acheteurs et des vendeurs. C'est un peu comme faire de la sociologie de l'immobilier, en quelque sorte. 🤓

  • Carbone37, l'analyse socio, c'est une approche intéressante, c'est sûr. 👍 Mais je pense qu'il faut pas non plus tomber dans l'excès inverse et oublier que le marché, ça reste avant tout une question d'offre et de demande, de taux d'intérêt et de capacité d'emprunt. Même avec toute la psychologie du monde, si les gens n'ont plus les moyens, ils n'achètent pas, point barre. 🤷‍♂️ C'est bien de parler des rêves et des aspirations, mais au final, c'est le portefeuille qui décide. 💰 Faut pas l'oublier.

  • ÉnergieVerte a raison, le portefeuille reste déterminant. C'est le nerf de la guerre, soyons réalistes ! 💰😎

  • MindCrafter3, quand tu parles d'analyse psychologique, tu inclus aussi l'étude des biais cognitifs qui peuvent influencer les décisions immobilières ? Genre, l'aversion à la perte ou l'effet de confirmation, tu penses que ça joue beaucoup ?

  • ÉnergieVerte, absolument ! Les biais cognitifs sont une part essentielle de l'analyse psychologique des décisions immobilières. L'aversion à la perte, par exemple, peut pousser les propriétaires à refuser de vendre à un prix raisonnable, même si le marché baisse, juste pour éviter de "perdre" de l'argent par rapport à ce qu'ils imaginaient. Et l'effet de confirmation peut amener les acheteurs à ne chercher que les informations qui confortent leur décision initiale, même si elle est irrationnelle. C'est un terrain de jeu passionnant pour un psychologue, crois-moi. 🤓